Elizabeth Dilling

Elizabeth Dilling
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Nationalité
Formation
Université de Chicago
Academy of Our Lady (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Elizabeth Eloise Kirkpatrick Dilling () est une écrivaine et militante politique américaine. En 1934, elle publie The Red Network – A Who's Who and Handbook of Radicalism for Patriots, qui répertorie plus de 1 300 communistes présumés et leurs sympathisants. Ses livres et ses tournées de conférences font d'elle la militante de droite la plus éminente des années 1930 et l'une des critiques les plus virulentes du New Deal, qu'elle qualifie de « Jew Deal »[1],[2]. Du milieu à la fin des années 1930, Dilling exprime sa sympathie pour le Troisième Reich[3].

Dilling est la dirigeante la plus connue du mouvement isolationniste des femmes de la Seconde Guerre mondiale, une campagne populaire qui faisait pression sur le Congrès pour qu'il s'abstienne d'aider les Alliés[4],[5]. Elle fait partie des 28 militants anti-guerre accusés de sédition en 1942 ; les accusations sont abandonnées en 1946. Alors que les études universitaires ignorent majoritairement à la fois le « mouvement des mères (en) » anti-guerre et les militantes de droite en général, les écrits de Dilling lui assurent une influence durable parmi les groupes de droite[6],[7],[8]. Elle organise Paul Reveres, une organisation anticommuniste, et est membre du Comité America First.

  1. Jeansonne 1996, p. 13.
  2. Smith 2016, p. 82.
  3. Jeansonne 1996, p. 9.
  4. Frederickson 1996, p. 833.
  5. Jenkins 1996, p. 499.
  6. Jeansonne 1996, p. 2, 12, 80.
  7. Frederickson 1996, p. 825–826.
  8. Eric Hananoki, « Glenn Beck's new book club pick: Nazi sympathizer who praised Hitler and denounced the Allies », Media Matters for America,‎ (lire en ligne, consulté le )

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search